...6 mois déjà que je suis parti de la Pointe-du-Raz en Bretagne et enfin un " blog " digne de mon voyage. Merci Pascal !
Au début c'est parti d'une compilation de mails, écrits en vitesse et envoyés à mes proches, que mon ami Pascal, compétiteur de parapente, a recopié pour les mettre dans ce blog, dont je lui dois la conception. Un grand merci Pascal pour ce travail sans qui cet instrument de communication n'existerai pas ! Devant la demande pressante des uns et des autres, j'ai, à mon tour, travaillé toute la semaine que j'ai passé ici, à Salvador, pour reprendre, à partir des notes prises dans mes carnets, tout l'historique de mon voyage jusqu'ici. Je remercie également Stanko, mon second web-master, pour sa précieuse aide à distance durant cette semaine de labeur. Chaque jour étant une aventure à part entière, il est évidement impossible de tout raconter ce que je vis, en si peu de mots, sur ce blog. Il reste parfois un moment, une sensation d'un jour. J'espère que, mis bout à bout, cela aura un sens et que vous apprécierez le travail fastidieux que j'ai réalisé pour vous! Cela dit, ça m'a permis de faire le point sur ces premiers mois passés à voyager.
Premier bilan six mois, jour pour jour, après mon départ : voyager, c'est pas des vacances !
J'ai fait plus de 12500 km (une moyenne de 2000km/mois), dont 4500 km en voilier, 3600 km en vélo, 3000 km en co-voiturage, 650 en bus et, pour le reste, je ne vais pas tout vous énumérer. Je n'ai pas vu le temps passer ! J'ai vu du pays, vécu des expériences extraordinaires et surtout fait de très belles rencontres : des personnes d'âges, de cultures, et de milieux extrèmement variés. Six mois, c'est le temps minimum nécessaire pour rentrer dans la nomade attitude. Je vais resigner pour les six prochains mois, avec toujours pour premier objectif, Buenos-Aires, la ville que je n'ai pas revu depuis ma naissance.
On me pose souvent la question : " Pourquoi tu fais cela ? " et je réponds : " Pourquoi pas ? En fait, je n'ai toujours pas la réponse et c'est pour ça que je continue. " J'ai d'abord pensé que c'était une quête de liberté. Mais sur le bateau, j'ai compris que la liberté est un leurre. La véritable liberté est avant tout intérieure. Partir ne peut aucunement être une fuite car on enmène toujours ses problèmes avec soi, où qu'on aille. La chose certaine est qu'en allant chaque jour à la rencontre des autres, je vais un peu plus à la rencontre de moi-même.Au début c'est parti d'une compilation de mails, écrits en vitesse et envoyés à mes proches, que mon ami Pascal, compétiteur de parapente, a recopié pour les mettre dans ce blog, dont je lui dois la conception. Un grand merci Pascal pour ce travail sans qui cet instrument de communication n'existerai pas ! Devant la demande pressante des uns et des autres, j'ai, à mon tour, travaillé toute la semaine que j'ai passé ici, à Salvador, pour reprendre, à partir des notes prises dans mes carnets, tout l'historique de mon voyage jusqu'ici. Je remercie également Stanko, mon second web-master, pour sa précieuse aide à distance durant cette semaine de labeur. Chaque jour étant une aventure à part entière, il est évidement impossible de tout raconter ce que je vis, en si peu de mots, sur ce blog. Il reste parfois un moment, une sensation d'un jour. J'espère que, mis bout à bout, cela aura un sens et que vous apprécierez le travail fastidieux que j'ai réalisé pour vous! Cela dit, ça m'a permis de faire le point sur ces premiers mois passés à voyager.
Premier bilan six mois, jour pour jour, après mon départ : voyager, c'est pas des vacances !
J'ai fait plus de 12500 km (une moyenne de 2000km/mois), dont 4500 km en voilier, 3600 km en vélo, 3000 km en co-voiturage, 650 en bus et, pour le reste, je ne vais pas tout vous énumérer. Je n'ai pas vu le temps passer ! J'ai vu du pays, vécu des expériences extraordinaires et surtout fait de très belles rencontres : des personnes d'âges, de cultures, et de milieux extrèmement variés. Six mois, c'est le temps minimum nécessaire pour rentrer dans la nomade attitude. Je vais resigner pour les six prochains mois, avec toujours pour premier objectif, Buenos-Aires, la ville que je n'ai pas revu depuis ma naissance.
On me demande aussi souvent : " Mais tu voyages seul ? ! " " Oui, mais je ne suis pas seul maintenant, puisque je suis avec vous ! " Voyager seul permet les rencontres. Et puis on comprend vite que la solitude est un sentiment. On peut être seul dans une foule, seul dans son couple ou ne pas du tout se sentir seul sur une plage déserte. Quand on est bien avec soi-même, on est jamais seul. Avec le vélo, encore moins ! C'est un véritable outil de communication. Je suis en permanence sollicité et c'est moi qui ai parfois besoin de m'isoler pour assimiler tout ce que la vie m'apporte. C'est important pour pouvoir à son tour donner. Au début, j'étais surpris, voire agacé, de tous ces regards portés sur moi à longueur de journée. Puis, j'ai compris. Que les regards soient admiratifs, envieux, curieux, moqueurs, interrogateurs, j'apporte, avec mon vélo chargé, 10 secondes de rêve à des centaines de personnes par jour. Et tous ces regards, c'est une énergie positive que je reçois en retour. Quoi de mieux que de faire rêver un gosse sur un vélo plutôt que sur une ferrari !
" Alors le vélo, c'est vraiment bien ? " " Oui, c'est super ! Ça va à une vitesse idéale, ça passe partout et c'est un filtre à cons, seuls les gens biens viennent à vous ! " Cela dit, c'est quand même dur physiquement et, mentalement, il faut s'accrocher. Mais pour moi, le plus énervant, ce sont les problèmes mécaniques.
Ce que j'apprécie le plus dans ce voyage ? Avoir le temps de faire les choses à mon rythme, en essayant que ce rythme personnel soit en harmonie avec celui de l'univers.
Bonne année à tous !
Bonjour Jacques.
RépondreSupprimerTon initiative de blog est excellente et bravo pour la carte qui permet de te situer.
Continue ce blog avec tes belles photos !
Bonne nouvelle année et bon courage pour continuer avec ton vélo courageux aussi !
Bien affectueusement.
Vincent
Je viens de passer 2 heures à lire tes aventures depuis ton départ du 126...
RépondreSupprimerCa fait rêver...
Bonne année et bon courage !
Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu m'envoies un mail et je t'envoie ce dont tu as besoin...en fournissant une adresse postale bien sûr !!!
Des bises
Sandrine la voisine
Bravo Jacques, merci pour ce blog qui nous permet à tous de voyager par procuration : nous qui sommes pris dans une vie parisienne pas toujours idéales ou véritablement choisie...et puis, ce que tu exprimes à travers ce blog fait echo chez moi, du fait des expériences passées au Népal notamment. Je n'ai qu'une chose à dire : vives les voyages au long court, ceux qui nous permettent d'aller à la rencontre des autres mais aussi de nous même!
RépondreSupprimerAmélie
Joyeux anniversaire grand voyageur
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Sandrine la voisine
Hello Jacques,
RépondreSupprimerJe rentre de Colombie et à 7 mois près... on aurait pu passer un moment ensemble... J'adore ce que tu as écrit et vécu dans ce merveilleux pays où je rêve de retourner... Tu as pu prendre ton temps... Quelle chance...
Je t'embrasse très fort
Sandrine la voisine
happy b day mon Jacques Reviendras tu un jour ? Je t'embrasse tres fort
RépondreSupprimerSandrine la voisine
happy b day mon Jacques Reviendras tu un jour ? Je t'embrasse tres fort
RépondreSupprimerSandrine la voisine