Je suis depuis une semaine à Gaibu. C'est un petit village au bord de la mer avec une belle plage. J'y ai retrouvé par hasard une amie de Olinda, Monika, une Hongroise (encore!) installée depuis quatre ans au Brésil. Monika, Duraju et Wagner sont venus accompagner Denise au candomblé de Yémanja, la déesse de la mer. Nous sommes allés tous ensemble à la cérémonie. Au programme: bain de purification dans la mer, puis du haut d'une colline faisant face à la mer, près d'un petit temple consacré à Yemanja, offrande de fleurs, danses, capoeira et bon dîner. C'était un vrai moment de communion avec les éléments.
Tout le monde logeait chez Philippe, un Français installé à Gaibu depuis huit ans. Il habite une maison sur la colline, dans une des rares parcelles sauvegardées de la Mata Atlântica, la forêt atlantique primaire. Sa porte est toujours ouverte aux amis et j'ai posé ma tente dans un coin du "jardin". Ici on vit en harmonie avec la nature: bains de mer, cascade d'eau douce, animaux et plantes. On trouve toute sorte de fruits à portée de main.
Toute la semaine défilent de nouveaux amis, la plupart musiciens. Le jeune directeur de 23 ans du conservatoire de Olinda nous chante ses nouvelles compositions. Monika et Wagner se lancent dans des préparations culinaires et des jus extraordinaires. Et ici la cachaça remplace l'eau! Le paradis n'a pas été perdu, il est ici, au Brésil !
Je ne parle pas encore couramment portugais, loin s'en faut, mais maintenant, en vivant au quotidien 24h/24 avec des Brésiliens, je commence à comprendre assez bien quand les gens parlent lentement. C'est pas si difficile!
Email en copie/paste par Scalap
Je parie qu'il va rester au Brésil jusqu'en mars !
RépondreSupprimeret oui c'est un vrai petit bijou cet endroit, quelle chance.
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