.
A Puerto-Montt, Jérôme, Pascal et moi décidons de regagner Buenos-Aires en passant par San-Carlos-de-Bariloche. C'est une des plus célèbres stations de sport d'hivers d'Amérique du Sud et aussi une des plus chiques. Nous trouvons une jolie auberge dont la terrasse offre une vue panoramique sur le Lago Nahuel Huapi. Nous sommes tous les trois conquis. On nous avait dit que cela ressemblait aux Alpes. Certes, mais c'est bien plus sauvage et plus grandiose. Les paysages de montagnes et l'architecture des chalets font en effet vraiment penser à la Suisse, mais, de l'aveu même d'une Helvète, c'est encore plus beau ! C'est un paradis pour les amoureux de tous les sports de montagne. Et, spéciale dédicace à Scalp, pour les amateurs de parapente, ça vole grave !
Malheureusement, nous ne pouvons rester que deux jours sur place car Jérôme et Pascal reprennent bientôt leur avion pour Paris. Nous n'avons pas le temps de faire le fameux tour des Sept Lacs qui, parait-il, vaut la peine du voyage à lui tout seul. Mais je me promets de revenir un jour ici, ainsi qu'au sud du Chili, où nous avons manquer le Parc de Torre del Paine. Et pourquoi pas aussi, faire à vélo la Carretera Australe, qui suit la cordilière des Andes, affaire à suivre...
En attendant, nous montons admirer le paysage durant de longues heures, depuis le Cerro Campanario, facilement accessible en télésiège pour Jérôme, qui a toujours du mal à marcher.
Plus je reste en Argentine, plus ce pays me plait, tant par ses paysages sauvages que par sa population vraiment cordiale. Je commence même à me sentir Argentin !
Bariloche est aussi connue pour sa vite nocturne animée. Le soir de notre arrivée, nous retrouvons Rebecca, Sara et Yvan, croisés à El-Chalten, et faisons deux soirs de suite la fête avec eux. Nous faisons aussi la connaissance de Katie, une Australienne super cool et un peu déjantée. Comme à chaque fois qu'on rencontre une fille, Pascal, avec son petit coeur d'artichaut, tombe sous le charme. Yvan l'encourage comme il peut, en référence à Jean-Claude Duss des Bronzés : " Fonce Pascal, oublie que tu n'as aucune chance ! "
Demain, nous prenons l'avion pour rentrer à Buenos-Aires. Nous voilà presque au terme de notre de voyage en commun. En un mois, nous avons parcouru la Patagonie du nord au sud, un vrai marathon de 9500 kilomètres, dont 5000 en bus ! Mais nous avons vu les paysages les plus extraordinaires qui soient, rencontré des gens étonnants, fait la fête, pas mal de sport aussi et, surtout, on s'est vraiment bien marrés ! 3 n'est généralement pas un bon nombre pour le partage, mais nous avons, tous les trois, assez de souplesse de caractère pour ne pas chercher à s'imposer aux autres et l'ambiance a été excellente du début à la fin. Chacun d'entre nous ne cherchait qu'une chose : profiter au maximum de tous ces bons moments de vie et rien de plus. Because, comme n'a cessé de répéter Pascal durant tout le séjour : " On est trop en place ! "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire