Pascal et moi arrivons le vendredi 4 mars à Buenos-Aires pour honorer notre rendez-vous, prévu de longue date, avec Jérôme. Avant mon départ de France, j'avais projeté avec lui que nous visitions la Patagonie ensemble.
Aujourd'hui, Pascal et moi avons même quelques heures d'avance sur le rendez-vous fixé, ce qui nous permet de faire un petit tour de la ville en vélo. C'est une grande émotion pour moi de découvrir le lieu où je suis né, complètement par hasard, mon père étant alors en mission professionnelle ici. Je n'ai passé que les trois premières semaines de ma vie en Argentine et c'est la première fois que je reviens dans cette ville. Sur la Plaza-de-Mayo, après 5500 kms en vélo, 4500 kms en voilier-stop et 3000 kms en bus, je réalise que j'ai enfin atteind le premier objectif de mon voyage : Buenos-Aires !
Je n'avais vu que très peu d'images de cette ville et, de ce qu'on m'en avait dit, je m'attendais à trouver une espèce de New-York sud-américaine. Que néni. Je trouve rapidement une ambiance qui me fait plutôt penser à Barcelone ou à Milan et même une très grande ressemblance avec Paris. Je suis tout de suite séduit. J'en sens que je vais aimer cette ville.
Je n'avais vu que très peu d'images de cette ville et, de ce qu'on m'en avait dit, je m'attendais à trouver une espèce de New-York sud-américaine. Que néni. Je trouve rapidement une ambiance qui me fait plutôt penser à Barcelone ou à Milan et même une très grande ressemblance avec Paris. Je suis tout de suite séduit. J'en sens que je vais aimer cette ville.
A l'heure dite, nous retrouvons Jérome à l'angle sud des avenidas 9-de-Julio et de-Mayo. C'est étonnant de retrouver un ami, au coin d'une rue, à l'autre bout du monde. Nous nous tombons dans les bras. Jérôme loge à l'Hôtel Portal-del-Sur, à deux quadras de là. Il nous dit que l'endroit est agréable ; nous le suivons donc avec nos vélos. C'est en fait une auberge de jeunesse qui dechire tout ! Elle occupe un ancien immeuble art-nouveau en plein dans le Centro. Surtout elle possède, au dernier étage, une terrasse qui offre une vue magnifique sur les toits de la capitale. L'ambiance y est très conviviale et nous rencontrons un certains nombre de voyageurs venus des quatre coins du monde. Nous passons là trois jours bien festifs, dont une nuit blanche à errer dans les rue de Buenos-Aires.
Le samedi soir, Pascal et moi allons voir Constance et Gustavo, un couple d'amis franco-argentins normalement Parisiens mais qui, étonnement, sont en vacances à Buenos-Aires en ce moment. Gustavo est artiste-peintre et il a organisé dans son ancien atelier, El Collectivo, un pot d'adieu avec leurs amis Porteños. Ce sont encore des retrouvailles tout à fait improbables et très émouvantes. Le dimanche, Pascal et moi laissons nos deux vélos, pour une période d'un mois, chez les parents de Gustavo. Deux jours après, nous partons avec Jérôme en Patagonie et, cette fois, le voyage se poursuit en bus. Nous avons décidé de nous rendre à Ushuaïa par voie terrestre. Soudain, sans ma monture, avec laquelle je vis depuis huit mois, je me sens nu comme un ver !
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