Description

Mais aussi avec bien d'autres moyens de transport parfois des plus surprenants... Le 1er juillet 2010, je pars de Bretagne à vélo. Arrivé au Maroc, je traverse l'océan Atlantique en voilier-stop. Je passe ensuite un an et demi en Amérique du sud. Puis d'avril 2012 à septembre 2013, je traverse l'océan Pacifique en voilier. Enfin, en mars 2014, je reprends le vélo pour rentrer en France depuis Bangkok, en suivant la route de la soie à travers la Chine et l'Asie Centrale...

jeudi 15 avril 2010

Préparatifs, la foire aux questions

Pourquoi le vélo ?
Parce que c'est la meilleure invention de l'Homme pour se déplacer. Ecologique, il va à la vitesse idéale pour découvrir le monde. Mais, pour moi, le vélo est un simple moyen de transport. Je ne cherche à relever aucun défi, aucun exploit sportif. Si, à un moment, c'est plus simple de prendre le train, un bus, un bateau, un cheval ou tout autre moyen de transport plus adapté à la situation, je le ferai. Si l'effort physique est trop difficile ou que le vélo me saoule, tout simplement, je chercherai à continuer mon voyage autrement. De toutes les façons, je ne pourrai pas traverser les mers à vélo !

Ma destination ? Pour combien de temps ?
Je ne sais pas où je vais ! Ni le temps que je consacrerai à mon voyage. Je me laisse guider par mon instinct. Mon objectif actuel est de me rendre à Buenos-Aires car c'est la ville où je suis né, que j'ai quitté à l'âge d'un mois et que je n'ai jamais revu depuis. Pour traverser l'Atlantique, l'idéal serait de trouver un bateau qui me prenne en stop avec mon vélo. C'est pas gagné, mais il parait que cela se fait, au début de l'hiver, depuis les Canaries.
Après Buenos-Aires, je ne sais pas. Rentrer ou continuer à voyager, qui sait ? Un tour du monde ? Pourquoi pas ! Pour voir si notre bonne vieille terre est bien ronde. On peut se poser la question tant, ici bas, ça ne tourne pas toujours rond.

Ma préparation ?
Elle a été plus mentale que physique. Il s'est agit de dénouer, un à un, tous les liens qui m'attachaient à ma vie de sédentaire : un travail que j'aime, le confort de mon appartement, et tous ces papiers qui donnent une existence sociale. Ce fut tellement prenant que j'ai juste eu le temps de passer une heure au Vieux Campeur pour m'acheter une tente et un sac de couchage la veille de mon départ en Bretagne !


Mon alimentation ? Mon entrainement ?
Que dalle ! Je fume, je bois, à partir de 80 km/jour, on élimine bien ! Quant à l'entrainement, il s'est fait en chemin. Quand on a pas le choix, ça vient tout seul. Le premier jour, 30 km, c'est difficile, au bout d'une semaine, on passe sans effort à 100 km. Par contre, au moindre arrêt de huit jours, c'est retour à la case départ.

Mon équipement ?
Poids total: entre 25 et 30 kg avec un passager de 73 kg (pour 1m83!), sur un vélo qui pèse 15 kg
- un vrai vélo de randonnée premier prix de la marque allemande Fahrrad Manufaktur, acheté neuf à 750 euros chez Rando Cycle, Paris 12ème, un magasin que je vous recommande vivement
- 2 sacoches arrières, 2 avants et 1 de guidon, de marque Orbitel, super étanches, c'est indispensable
- 1 compteur kilomètrique
- de quoi réparer le vélo
- 1 tente légère Ligthen 1 de chez Ferrino, au Vieux Campeur
- 1/2 tapis de sol gonflable, premier prix au Vieux Campeur
- 1 sac de couchage, chaud et compact, au Vieux Campeur
- 1 sac à viande en soie, chez Décathlon
- 1 serviette fine, chez Décathlon
- 1 popote avec un couteau suisse
- 1 trousse de toilette
- trop de vêtements et un couvre chef pour les chauves
- 1 appareil de photo compact
- de quoi écrire
- des guides et des cartes, au fur et à mesure, se les faire envoyer si on ne trouve pas sur place
- pleins de petits trucs inutiles qui s'acumulent au fil du temps et qu'on renvoie de temps en temps à la maison
- 1 passeport neuf et une bonne assurance, Marco Polo de chez AVi-International, par exemple
- surtout pas de téléphone, il faut profiter du luxe d'être sans doute la dernière génération à pouvoir voyager sans son I-Phone !