Description

Mais aussi avec bien d'autres moyens de transport parfois des plus surprenants... Le 1er juillet 2010, je pars de Bretagne à vélo. Arrivé au Maroc, je traverse l'océan Atlantique en voilier-stop. Je passe ensuite un an et demi en Amérique du sud. Puis d'avril 2012 à septembre 2013, je traverse l'océan Pacifique en voilier. Enfin, en mars 2014, je reprends le vélo pour rentrer en France depuis Bangkok, en suivant la route de la soie à travers la Chine et l'Asie Centrale...

jeudi 22 juillet 2010

Diagonale française, de La Rochelle aux Cévennes




Je traverse la Charente Maritime puis remonte la vallée de la Charente. Je visite ensuite la vallée de la Dordogne avant de gagner la vallée du Lot. Chaque changement de vallée m'offre un nouveau petit col à franchir, à chaque fois un peu plus haut. C'est bien, ainsi mon entrainement est progressif ! Je fais environ 80km par jour en cinq ou six heures. Vu que les journées sont longues en été, cela me laisse pas mal de temps pour visiter les endroits que je traverse. Lascaux, les châteaux de Dordogne, Rocamadour et les Grottes des Demoiselles sont évidemment les endroits qui m'ont le plus marqué du fait de l'histoire auquels ses lieux sont attachés.



A mon premier millième kilomêtres à vélo, je me fais un tandinite qui dure plusieurs jours au point que je crois devoir laisser tomber le vélo avant de comprndre que ma selle était mal positinnée. Trop basse, elle empêchait le bon déroulement de ma jambe ! Après corrigé ce problème, ma jambe se guérit tout seule en quelques jours. En quittant le Lot, je passe par le nord de l'Aveyron, avant une immense descente de 50 km qui me mène jusqu'à Millau. Je m'extraie de cette cuvette par les plateaux du Larzac avant d'arriver dans le sud des Cévennes. Je suis attendu, par Emie et julien, à Saint-Bauzille-de-Putois, où j'arrive le 22 juillet.



lundi 12 juillet 2010

Deuxième semaine, la côte atlantique de Vannes à La Rochelle


Je quitte le Morbihan, traverse les Marais de Guérande et le Parc de Brière. Le 8 juillet, je dis véritablement au revoir à la Bretagne en passant le pont de Saint Nazaire. De l'autre côté de la Loire le climat change, l'architecture aussi, je suis en Vendée. Le franchissement du pont est une vraie épreuve. La voie cyclable fait 40 cm de large, les voitures me frôlent à toute allure et une de mes sacoches avant se décroche à la descente.



Les jours suivants, je continue ma route en suivant le littoral atlantique. A Notre-Dame de Monts, au sud de l'île de Noirmoutier, Fabien, un ami de Nantes, me rejoint camper un soir.


Après une semaine de camping sauvage, à me laver comme je peux dans l'océan et les douches de plage, je suis heureux, le 12 juillet, d'arriver chez mon amie Christine, près de La Pointe du Plomb. Christine est slameuse et a fondé la première scène de cet art à La Rochelle. Elle me reçoit chez elle et me présente à toute sa petite famille, venue la visiter pour les Franco-folies. Je retrouve le bonheur du confort d'avoir un toit et de vrais sanitaires.


mercredi 7 juillet 2010

Septième jour...



Dieu créa l'Homme... et l'Homme, cherchant à imiter son créateur, voudra voler...
Je tombe sur un type qui propose des baptêmes d'ULM. En me voyant arriver avec mon vélo, il me fait, pour un prix d'ami, survoler le Golf du Morbihan, l'alignement de Carnac et la presque-île de Quiberon. Les bons plans commencent. Que l'altitude rend les choses belles ! Je suis parti il y a une semaine et mon voyage prend enfin son envol.

mardi 6 juillet 2010

Sixième jour


Arrivé dans le Golf du Morbihan, je passe inopinément voir si ma tante Cécile est dans sa résidence secondaire où j'ai de bons souvenirs d'enfance. Elle est arrivée le matin même ! Seule quelques jours, avant de recevoir pour l'été, sa nombreuse progéniture, elle me propose de rester dormir. J'accepte avec plaisir, c'est mon dernier point de chute connu avant La Rochelle, soit une semaine de camping sauvage en perspective.

lundi 5 juillet 2010

Cinquième jour


Sur la plage déserte de la pointe d'Erdeven, première nuit en camping sauvage. Alors que je monte la tente, je suis attaqué par un véritable essaim de hannetons mais je dors très bien.

dimanche 4 juillet 2010

Quatrième jour

Ce soir, j'ai suis encore invité chez des amis qui habitent près de Quimperlé : Christelle et Benoît.


Je profite de tous ces derniers instants de douceur sachant que mon voyage va bientôt devenir plus solitaire et les conditions plus spartiates. A son tour, Benoît m'offre un cadeau : une pierre à feu, qui me permettra de réaliser le don de Prométhée en toute circonstance et par tous les temps. Nous passons alors une heure à tenter l'expérience avant d'obtenir un très modeste succès. Mais bon, on se dit que dans la nécessité, on serait plus performant ! Tous ces cadeaux, comme les cailloux du petit poucet, vont m'accompagner sur le chemin du voyage.

samedi 3 juillet 2010

Troisième jour

Dans la matinée, je fais un tour de vélo avec Théophile jusqu'au Roc de Toullaëron, point septentrional de mon voyage !
A midi, je fais la connaissance du frère de Mathilde, Grishka et de sa femme Barbara.

Aujourd'hui j'ai le temps. Je n'ai qu'une petite étape à faire. Ce soir, j'ai rendez-vous avec ma mère sous les Halles du Faouët pour lui dire une dernière fois au-revoir.
Nous allons ensemble à la Chapelle de Sainte Barbe, tirer les cloches et faire un voeu !

vendredi 2 juillet 2010

Deuxième jour

Dans la matinée, Manu propose de m'accompagner, un bout de route, sur son vélo. Mais on se perd un peu et cela se finit en expédition de l'extrême, sous la pluie, sur les sentiers pentus et glissants des bords de l'Odet, dans le site du Stangala. Je suis trempé !

Du coup, le soir j'arrive un peu tard chez mes seconds hôtes, mes grands amis Mathilde et Jamel.
Jamel BALHI a certainement été LA personne qui a le plus contribué, par son exemple, à ma décision de partir. Ce " plus qu'humain " a fait le tour du monde, la route de la soie, la traversée de l'Australie, Alaska-Ushuaïa et j'en oublie... EN COURANT ! ! ! Je vous laisse allez voir son site facile à trouver sur internet pour vous faire une idée...

Après un délicieux diner concocté par Mathilde, la meilleure cuisinière au monde (entre autres qualités ! ), Jamel m'offre une résistance qui permet de faire bouillir de l'eau. Décidément... je me dis que j'ai vraiment des amis attentionnés.

jeudi 1 juillet 2010

Premier jour...

Dieu créa le verbe... et je vais m'en servir pour vous raconter régulièrement tout ce qui m'arrive. A peine je quitte la Pointe-du-Raz, que la route descend jusqu'à la mer puis remonte jusqu'à la Pointe du Van. Je souffre déjà et me dis que je me suis lancé dans une drôle d'aventure... que je n'y arriverai jamais !
Puis les kilomêtres s'enchainent, les heures passent sans que je m'en aperçoive. Le corps humain a une grande capacité d'adaptation et, à la fin de la journée, je ne trouve pas ça si difficile que ça.


Je passe ma première nuit près de Quimper, chez des amis cyclo-randonneurs.
Alice et Manu m'offrent l'outil qui manquait à mon voyage : l'indispensable couteau suisse !


Départ de La Pointe-du-Raz

A midi, sous la protection de Notre-Dame des Naufragés, je prends le départ !


A ma première pause, dans la Réserve du Cap Sizun, je vois des touristes intrigués par mon attelage qui s'approchent de moi. Je m'éloigne timidement, imaginant le dialogue: " Vous allez où comme ça ?" "A Buenos-Aires en Argentine." "Non, incroyable ! Mais vous êtes parti d'où ?" " Heu, ben, de la Pointe du Raz, il y a deux heures..." Déception assurée... Pas très crédible le voyageur...