Description

Mais aussi avec bien d'autres moyens de transport parfois des plus surprenants... Le 1er juillet 2010, je pars de Bretagne à vélo. Arrivé au Maroc, je traverse l'océan Atlantique en voilier-stop. Je passe ensuite un an et demi en Amérique du sud. Puis d'avril 2012 à septembre 2013, je traverse l'océan Pacifique en voilier. Enfin, en mars 2014, je reprends le vélo pour rentrer en France depuis Bangkok, en suivant la route de la soie à travers la Chine et l'Asie Centrale...

vendredi 9 novembre 2012

Arrivée au Vanuatu



Bene et moi partons ensuite au Vanuatu. Nous arrivons à Tana le 2 novembre. Port Résolution, où nous ancrons, est encore très sauvage : pas de routes, pas d'électricité, pas d'eau courante.





La population, très traditionnelle, est aussi très accueillante. Les gens vivent de la production de leurs jardins, de la pêche et accessoirement du troc avec les voiliers de passage.




Ils habitent de petites huttes en paille construites tout autour de la grande place du village.




Apres s'etre remis de notre derniere traversee, Bene et moi faisons l'ascension du cratère de l'impressionnant volcan voisin, leYassur. En perpetuelle activite, il crache et tonne de mille feux.




Un soir, les villageois nous invitent à boire le cava avec eux. C'est le jus amer d'une racine qui tourne un peu la tête. Cette pratique est courante en Mélanesie mais, ici, la préparation est vraiment ancestrale et ce n'est pas très ragoûtant. A la nuit tombée, les participants se reunissent pour mâcher des racines et recrachent la mixture, dont on tire un jus bu, tel quel, d'un trait, dans un bol en noix de coco : un vrai partage d'ADN !





Bene et moi regagnons ensuite l'île de Efate. Cette dernière traversée sur Mistassibi est bien rock 'n roll. Nous essuyons notre première vraie tempête : durant 24 heures, des rafales à plus de 100 km/h, des déferlantes dans le cockpit et l'obligation de barrer en permanence car le pilote automatique ne peut pas suivre. Nous finissons par nous mettre à la dérive avec une ancre flottante, le temps que ça se calme un peu. Mais cela ne m'empèche pas de pêcher mon plus beau thon jaune, devant les yeux effarés d'une malchanceuse Vanuataise, que nous avions pris en bateau-stop entre les deux îles !








Le 7 novembre nous arrivons finalement entiers et sans casse à Port-Vila, la petite capitale du Vanuatu. Nous retrouvons quelques bateaux que nous connaissons : Blue Nose, San Miguel, Tiki... Et c'est ici que je fais mes adieux a Bene, car il continue sa route vers les Salomons avec son cousin Jérôme alors que, pour ma part, je souhaite rejoindre la Nouvelle Calédonie.