Description

Mais aussi avec bien d'autres moyens de transport parfois des plus surprenants... Le 1er juillet 2010, je pars de Bretagne à vélo. Arrivé au Maroc, je traverse l'océan Atlantique en voilier-stop. Je passe ensuite un an et demi en Amérique du sud. Puis d'avril 2012 à septembre 2013, je traverse l'océan Pacifique en voilier. Enfin, en mars 2014, je reprends le vélo pour rentrer en France depuis Bangkok, en suivant la route de la soie à travers la Chine et l'Asie Centrale...

mercredi 8 juin 2011

Le Sud-Lipez bolivien en 4x4




Depuis San-Pedro-d'Atacama, le chemin le plus court pour rejoindre Uyuni, en Bolivie, est de traverser les Andes en 4x4, par le Sud-Lipez. Il n'y a pas de routes, uniquement des pistes sans aucune indication. Des agences proposent leurs services de voitures avec guide-chauffeurs. Le trajet, en haute montagne, dure trois jours avec deux nuits. Les conditions d'hébergement sont un peu spartiates. Mais le parcours est magnifique. Alors, chaque jour, plusieurs 4x4 font le trajet pour enmener des routards en mal d'aventure.



Notre groupe se partage entre deux 4x4, chacun comprenant six voyageurs et un chauffeur. Je partage mon véhicule avec Andrea un Chilienne, Suzanna une Brésilienne, Nilton un Mexicain, qui voyagent tous les trois ensemble, Hoyi et Simon, un couple de Hong-Kong, en lune de miel. Dans l'autre voiture, il y a deux Allemands, un Anglais, un Américain, un Belgo-américain et une Australienne. Notre chauffeur s'appelle Marcos. Il est Quechua et nous apprend quelques mots de sa langue. Elle est parfois la seule que connaissent les habitants de cette partie des Andes.




Au pied du volcan Licancabur, à plus de 4000 mètres d'altitude, la frontière bolivienne est matérialisée par une minuscule bâtisse en pierre, où séjournent deux malheureux douaniers. Après avoir fait tamponer nos passeports, nous accèdons à l'Altiplano par la région du Sud-Lipez. Nous sommes au beau milieu de la réserve de faune andine Eduardo-Avaroa.




Nous visitons successivement les Lagunas Blancas et Verde, puis un désert nommé "Salvador-Dali" . Et pour cause, le Sud-Lipez est véritablement surréaliste ! On a l'impression d'être sur une autre planète ou bien dans un décor de science-fiction.



Durant deux jours vont se succéder une grande variété de paysages, tous autant chargés d'étrangetés. Formes et couleurs ont perdu leurs références. Les plantes n'ont rien de terrestre.




Le sable est orange. Les lacs sont blancs, verts ou rouges. L'herbe est jaune. Ici, la terre est en ébulition.




Là, les rochers sont sculptés par le vent. La neige cohexiste avec le désert brûlant. La glace couvre l'eau bouillonante.



Avant le déjeuner, nous arrivons au salar de chalviri. Ici, on peut se baigner dans un bassin alimenté par une source d'eau chaude naturelle et entouré de sommets enneigés.



Plus tard, nous nous arrêtons aux geysers Sol de Maña. L'activité volcanique bat sont plein et la terre semble au premier âgge de sa création. Nous sommes alors à 4800 mètres d'altitude, soit plus haut que le Mont Blanc !


Le soir, nous arrivons dans un refuge, près de la Laguna Colorada. Il n'y a pas de chauffage, ni eau courante. Nous sommes à 4200 mètres d'altitude et durant la nuit la température extérieure est de -15 degrés ! Heureusement, il y a de bonnes couvertures !




Depuis que nous avons franchi la frontière, nous ne sommes pas redescendus en dessous des 4000. En fonction de sa physionomie, chacun supporte différement le mal d'altitude. Nous avons tous du mal à respirer mais Simon se sent encore plus mal que nous. Il a des nausées et ne peut rien avaler. Ce soir, il tombe carrément dans les pommes. Ces lèvres deviennent toutes bleues et c'est assez impressionnant. Nous le ranimons avec un fond de bouteille d'oxygène, puis Hoyi le veille toute la nuit.



Le lendemain, nous passons par le Désert Siloli. Nous circulons entre de grands rochers aux formes les plus étonnates, dont le fameux " Arbre de Pierre " (en photo au début du texte ).





La piste alterne maintenant désert et canyons.



Nous voyons ensuite d'autres lagunas où séjournent des glamants roses. Près du salar de Chiguana, nous passons par un village fantôme, à moitié ensablé.



Enfin, au coucher du soleil, nous arrivons finallement en vue du célèbrissime Salar d'Uyuni !


A suivre...

2 commentaires:

  1. Wouah ! What an incredible, breathtaking, scenery !
    Keep going and amazing us !
    S. Trifunovic

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  2. Jaques!!!!!
    How you doing buddy? Where are you now? Still in La Bolivie? Saludos de Wane y Nilton!

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