Description

Mais aussi avec bien d'autres moyens de transport parfois des plus surprenants... Le 1er juillet 2010, je pars de Bretagne à vélo. Arrivé au Maroc, je traverse l'océan Atlantique en voilier-stop. Je passe ensuite un an et demi en Amérique du sud. Puis d'avril 2012 à septembre 2013, je traverse l'océan Pacifique en voilier. Enfin, en mars 2014, je reprends le vélo pour rentrer en France depuis Bangkok, en suivant la route de la soie à travers la Chine et l'Asie Centrale...

vendredi 1 octobre 2010

D'Agadir à Tiznit

D'Agadir à Guelmin, je connais la route. Je l'ai faite il y a deux ans avec mon ami Max. Nous étions venus au Maroc, un mois, pour faire du parapente. Dans la ville d'Agadir, je retourne à l'hôtel où j'étais allé. Le réceptionniste me reconnait et quand je lui dit que je voyage à vélo, il me fait un vrai prix d'ami. J'obtiens enfin des renseignements fiables pour me rendre aux Canaries. La seule liaison maritime depuis le Maroc se trouve à Laayoun, 600 km plus au sud. Les autres lignes ont fait faillite ou les bateaux se sont ensablés !


Après trois jours de repos, je suis en pleine forme et j'avale, en une journée, les 100 kms qui me séparent de Tiznit. Sur mon chemin, je rattrape mon premier cyclo-randonneur, un autrichien très mal équipé. J'arrive à Tiznit en fin d'après midi et je me surprends moi-même de retrouver, sans peine, la maison de mon ami Aziz dans le labyrinthe de la médina. Je ne l'ai pas prévenu de mon arrivée et il hallucine de me voir débarquer dans un tel équipage. Il m'invite aussitôt à rester chez lui dans sa famille.


Depuis deux ans que je ne l'ai vu, Aziz s'est marié. Comme de coutume, il continue à habiter la maison familliale. Il vit avec sa grand-mère, sa mère, sa tante, sa femme et son frère encore célibataire. C'est une famille berbère classique de Tiznit. C'est génial de pouvoir partager ces moments de vie quotidienne avec eux. A l'intérieur de la maison, les femmes ne portent pas le voile et sont loin d'être timides. Au bout de 24 heures, elles veulent me marier avec l'une de leur cousines dont elles me vantent les mérites et me montrent la photo. On passe des moments de franche rigolade.


Au bout de trois jours, Aziz m'enmène dans son auberge du village de Tamlalt, qu'il a inauguré, il y a deux ans, lors de mon précédent passage. Il a fait de nombreux travaux dans un goût très local. L'auberge est près du décollage de parapente, sur une montagne face à la mer. J'y retrouve d'autres anciennes connaissances du petit monde du vol libre.

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